PDS : Madické Niang de plus en plus à l’étroit

20 - Octobre - 2018

Le chargé des élections du Pds sort le sabre contre Madické Niang qui a déclaré sa candidature contre l’avis du parti. Cheikh Dieng exige son exclusion pure et simple du parti.

Les frondeurs au sein du Pds doivent être exclus, car ils rament à contre-courant des textes qui régissent le parti. C’est l’avis du maire libéral de la commune de Djidah Thiaroye Kaw, Cheikh Dieng. «Ceux qui sortiront du navire au moment où nous avons besoin d’eux le paieront à leurs dépens. Quiconque érige une candidature qui entre en compétition avec la candidature de Karim Wade s’auto-exclut de fait du Pds en vertu de nos statuts.

Et de ce point de vue, Madické ne peut plus être considéré comme un membre du Pds», affirme le chargé des élections du Pds. «Et justement pour la clarté du Pds, il serait tout à fait nécessaire que les mesures de démarcation soient prises à travers une exclusion pure et simple de toute personne qui serait dans une candidature en compétition avec notre candidat Karim Wade», poursuit-il, en marge de l’inauguration du poste de santé Imam Ousmane Kaïré (Ex Deggo), suivie d’une remise de matériel médical estimé à 24 millions.

«Je dois préciser une chose et ça j’en ai discuté avec notre secrétaire général national et notre candidat Karim Wade. Madické est dans la tromperie en voulant faire croire à des libéraux qu’il serait le Plan B du Pds alors qu’à l’heure actuelle, Karim Wade demeure le candidat du Pds puisqu’étant bien inscrit sur les listes électorales en vertu de l’article L 43 du Code électoral. Même si Aly Ngouille Ndiaye, sur les ordres de Macky Sall, a confisqué sa carte d’électeur. Donc pour nous, un plan B n’est pas à l’ordre du jour et nous nous battons pour contraindre Macky Sall à faire de la candidature de Karim Wade une réalité. Cette candidature de Madické Niang ne nous ébranle pas. L’essentiel du Pds est restée fidèle et soudé autour du Président Abdoulaye Wade», dit-il encore.

D’autre part, Cheikh Dieng réfute toute idée de faire de Sonko le Plan B du Pds. «Je félicite Sonko d’avoir compris que nous avons intérêt dans l’opposition à nous entendre et à tirer dans la même direction. Aujourd’hui qu’il prenne l’initiative de rencontrer Abdoulaye Wade, il a compris que l’avenir dans l’opposition se trouve dans l’unité. Car aujourd’hui, nous avons un adversaire commun, Macky Sall. Mais de là à penser que Sonko serait un plan B, c’est véritablement un gros pas périlleux que vous faites. Je rappelle de ce point de vue que le Pds n’est pas un mouvement de soutien», précise Cheikh Dieng.

«Si toutefois, politiquement on devrait avoir un autre point de vue, ça serait un congrès sur les instructions du Président Abdoulaye Wade pour faire un choix parmi nous. Nous n’avons pas vocation de nous constituer en mouvement de soutien pour qui que ce soit. Mais ceux qui comme Madické ont préféré quitter le navire au moment où nous avions le plus besoin de toutes nos forces, ceux-là ne peuvent pas penser compter sur le soutien du Pds parce que nous savons reconnaître les nôtres c’est-à-dire ceux qui acceptent de se battre quand c’est difficile», conclut-il.

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