Violence policière contre les journalistes : la colère de Moustapha Diakhaté

21 - Décembre - 2019

Décidément, Moustapha Diakhaté est sans pitié à l’endroit du le régime de Macky Sall. Il tire à boulets rouges sur le gouvernement, pratiquement chaque jour. Appréciant la liberté provisoire de Dr Babacar Diop et des quatre étudiants, Moustapha Diakhaté pense qu’il faut sortir de la confrontation par le dialogue.

Pour l’ancien chef de cabinet du président Macky Sall, cette décision doit sonner le glas de la persécution engagée par les ministres de l’Intérieur et de la Justice contre des citoyens qui refusent d’être les agneaux du sacrifice de la mal gouvernance du service public de l’électricité. L’ancien député constate pour s’en désoler que des actions pacifiques ont donné lieu à l’emprisonnement de plusieurs jeunes gens dont le seul crime est de s’opposer à la violence sociale de Senelec.

Il considère la libération de Dr Babacar Diop et des quatre étudiants comme un point de marqué pour la défense de l’intérêt général. Toutefois, il considère le maintien en prison de Guy Marius Sagna avec d’autres détenus arrêtés pour les mêmes infractions comme une grave violation de l’égalité des citoyens devant la loi.

Au lieu d’engager une épreuve de force, affirme-til, ceux qui combattent la hausse du prix de l’électricité et les tentatives malsaines d’opposer le Sénégal des villes et le Sénégal des campagnes, le président de la République doit considérer les marches pacifiques du Collectif Ñoo Lank comme le substitut de l’absence de dialogue entre son gouvernement et les victimes du pillage de Senelec.

…et tire sur le Préfet
Restons avec Moustapha Diakhaté qui est très prolixe depuis quelque temps. L’ancien chef de cabinet du chef de l’Etat n’a pas raté non plus le Préfet de Dakar, Alioune Badara Samb qui a immolé les libertés constitutionnelles. Il le qualifie de Préfet des troubles de l’ordre constitutionnel du Sénégal.

A l’en croire, ce dernier considère comme un délit un droit constitutionnel et les engagements internationaux du Sénégal en matière de libertés de rassemblement pacifique, en interdisant la manifestation de Ñoo lank contre la hausse du prix de l’électricité et pour la libération de Guy Marius Sagna et Cie.

Selon l’ancien parlementaire, en évoquant les risques «d’infiltrations par des individus mal intentionnés», le Préfet Alioune Samb invente une nouvelle infraction qui n’est rien d’autre qu’un délit imaginaire. Mais qu’à cela ne tienne, Moustapha Diakhaté estime qu’aucun client ne doit accepter de payer la facture de la mal gouvernance de SENELEC.

Pour lui, la Senelec et le Préfet Alioune Badara Samb restent les seules menaces de troubles à l’ordre public, pas le collectif Ñoo Ban, Ñoo Lank. La réponse du gouvernement attendue face à cette situation, c’est l’annulation de la hausse du prix de l’électricité, la libération de Guy Marius Sagna et Cie et l’audit du gouffre à milliards qu’est devenue la Senelec.

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