Quinze jours après les inondations, Kaolack réclame ses fils et filles

Les sinistrés des inondations des quartiers de Khakhoune, Sam Abattoirs Ndangane, Passoire, Parcelles Assainies, Fasse Cheikh Tidjane, Thioffac et Thioffac Mbabara pour ne citer que cela se demandent où sont passés ses fils et filles. Les populations délogées par les eaux s’interrogent sur leurs autorités et fils qui ont longtemps tympanisé leurs oreilles pour réclamer le conseil municipal. Aujourd’hui, la ville de Mbossé Coumba Djiguene tant convoitée par les politiques et les opérateurs économiques est laissée à elle-même. Seule sous les eaux depuis une quinzaine de jours, les sinistrés veulent savoir où sont passé les trente listes qui se battaient pour diriger Kaolack. Pour l’achat d’une moto de 1000 m3 qui peut les sortir définitivement des eaux, les populations doivent patienter encore trois semaines dans les eaux en attendant que le ministre de l’hydraulique et de l’assainissement trouve une solution. Pendant ce temps, où sont les filles et fils du Saloum. En effet, cette ville où sont originaires Mariéme Faye Sall, première Dame du Sénégal, Me El hadj Diouf avocat, le ministre du renouveau urbain du cadre de vie et de l’habitat Diène Farba Sarr, Mariama Sarr ministre de la femme, de la famille et de l’enfance, Awa Gueye premier vice-président de l’assemblée nationale, Me Nafissatou Diop Cissé, Pca du Fonsis, Souleymane Ndéné Ndiaye ancien premier ministre, Mansour Niass premier serviteur du rassemblement pour le peuple, Aminata Touré envoyée spéciale du président de la république, Serigne Mboup operateur économique et président de la chambre de commerce de Kaolack, Idrissa Tall, Baba Ndiaye, Badara Sy, Cissé Dème ambassadeur, Abdoulaye Mountaga Niass ministre conseiller, Khoreichi Niass député, Mamadou Mohammed Ndiaye operateur économique, Afia Loum, Birame Ndeck Ndiaye, Guedel Mbodj, Rose Wardini, Moussa Fall, la liste est loin d’être exhaustive. Toutes ses autorités originaires de la localité ont abandonné Kaolack qui se trouve aujourd’hui dans un piteux état. A l’exception du maire Mariama Sarr et de Mohammed Ndiaye Rahma qui ont mis leurs mains à la pâte pour soulager les sinistrés, les autres fils du Saloum se sont terrés à Dakar au moment où les kaolackois souffrent. Cette situation qui s’empire de jour en jour risque de couter cher à l’APR et à ses alliés qui ont toujours gagné la commune.Quinze jours après les inondations, Kaolack réclame ses fils et filles