Ministère des Forces armées : Une hausse de 23 milliards de FCfa pour renforcer la sécurité

08 - Décembre - 2025

Adopté le samedi 6 décembre, le budget du ministère des Forces armées pour l’année 2026 a connu une hausse de 23 milliards de FCfa. Une enveloppe qui, entre autres, permettra de renforcer la sécurité du pays à l’intérieur comme dans les frontières.

Le budget du ministère des Forces armées a été adopté, le samedi 6 décembre, par les députés. Il est arrêté à 437.946.280.405 FCfa en autorisations d’engagement et à 338.389.760.405 FCfa en crédits de paiement. Comparée à celle de 2025, l’enveloppe a connu une hausse de 23 milliards de FCfa. Venu défendre ledit budget, le ministre des Forces armées, le général Birame Diop, a rappelé que la mission première des Forces armées est de défendre l’intégrité du territoire national et de protéger les populations et leurs biens. « C’est leur raison d’être », a-t-il insisté. Avant d’ajouter : « Toute notre architecture de défense et de sécurité est articulée autour d’une seule finalité : assurer en tout lieu et en toutes circonstances nos missions constitutionnelles qui sont essentielles à la vie de la nation ».

Selon lui, l’environnement sous régional impose d’être proactif. « La persistance de la menace terroriste, de la grande criminalité organisée et transnationale et des trafics illicites (armes, drogues, êtres humains), combinée à l’instabilité politique chronique, nécessite une vigilance accrue dans nos frontières ainsi qu’une coopération renforcée avec les pays voisins », a-t-il expliqué.
« Pas de place à l’improvisation »

À l’intérieur, poursuit-il, les menaces à la sécurité des personnes et des biens restent une préoccupation majeure des autorités et des populations. Il fait remarquer que la délinquance urbaine et rurale, l’insécurité routière, le trafic, notamment de drogue, appellent de la part des forces armées une réponse vigoureuse afin de préserver la sécurité publique. Il en est de même des défis croissants liés à l’usage de nouvelles technologies, la cybercriminalité et la désinformation, qui, selon lui, contribuent à fragiliser le tissu social. « Face à tous ces risques, il n’y a pas de place à l’improvisation. La sécurité n’est jamais acquise. Elle se construit et se finance », a indiqué le ministre Birame Diop, rappelant que, depuis plusieurs années, les forces armées se sont engagées dans une dynamique de montée en puissance touchant à la fois l’organisation, le dispositif et les capacités. « Les armées et la gendarmerie nationale ont considérablement renforcé leur présence dans les zones frontalières, particulièrement dans les régions orientales, dans le cadre du pivot Est, pour faire face aux risques liés au terrorisme dans la sous-région et dans la région de Casamance », a-t-il déclaré. Par ailleurs, il a renseigné que la gendarmerie nationale a poursuivi l’intensification de son maillage territorial. Plusieurs brigades et compagnies de gendarmerie ont été inaugurées ces dernières années, notamment dans les zones périurbaines et rurales, afin d’améliorer l’offre de sécurité de proximité. Les armées ont également mis sur pied de nouvelles unités et renforcé leurs capacités pour prendre en compte l’ensemble du spectre des menaces dans les espaces terrestres, aériens et maritimes.

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