Jds: “la police municipale a vandalisé nos matériels”

“Nos pancartes et nos affiches ont été détruis, et notre tribune vandalisée “, révèle Assane Kane porte parole de la Jeunesse pour la démocratie et le socialisme (Jds). Joint par Senego, il fait le point de ces violences qui ont entaché leur programme de diffusion de la pétition à Kaolack.

Le jeune socialiste relève que les installations de la Jds ont été d’abord vandalisées par les agents de la police municipale. Toutefois, ils indiquent que, ces actes d’intimidation ne leur feront pas reculer dans l’atteinte de leur objectif, qui est de réunir (deux cent mille) 200.000 signatures. Selon lui, ce saccage a été perpétré par le mouvement des élèves et étudiants socialistes épaulés dans leur forfait par des membres du Coud. “ Ils étaient armés de gourdins, de couteaux et d’armes blanches. Ils étaient une trentaine de personnes. Même les journalistes n’ont pas été épargnés. Il y a un responsable blessé “.

Au bout du fil, le porte parole de ladite structure réplique à ceux qui, disent qu’ils sont derrière Khalifa Sall. ” C’est une diversion, ils n’ont rien compris. Babacar Diop ne peut pas être manipulé. Avant d’ajouter: ” Cette pétition ne remet pas en cause la légitimité de Ousmane Tanor Dieng. Elle vise à redonner la parole aux militants, car toutes les instances de débat du parti sont verrouillées. Le but est de contourner le Comité central et de lancer des consultations à la base. La direction du parti sait que si jamais la pétition s’impose, les militants dans leur grande majorité la signe, on saura que Ousmane Tanor Dieng et ceux qui l’accompagnent sont dans une position minoritaire “.

Toujours s’indignant contre la gestion autiste du parti, il souligne certains actes peu orthodoxes posés par militants comme Mamadou Wone, responsable aux Parcelles assainies. “ Il a envoyé un procès verbal à la direction du parti, mais moi qui habite dans la même localité que lui, je n’ai pas assisté à cette rencontre “, relève Assane Kane

Pour l’instant la pétition est à 3000 signatures à l’étranger. Sur le plan national aucune estimation n’a été faite.