Indonésie : vingt-sept suspects arrêtés après l’attaque contre un ministre

15 - Octobre - 2019

La police indonésienne a annoncé, mardi 15 octobre, avoir arrêté vingt-sept suspects après une attaque attribuée à un groupe affilié à l’organisation Etat islamique (EI) qui a gravement blessé un ministre la semaine dernière.
Le ministre à la sécurité indonésien, Wiranto, a été grièvement blessé dans une attaque au couteau jeudi par deux agresseurs liés à l’EI au cours d’une visite officielle dans l’ouest de l’île de Java. L’ex-général de 72 ans, l’un des hommes les plus puissants du pays, a été transféré par hélicoptère dans un hôpital de Djakarta, où il a été soigné pour des blessures profondes à l’abdomen. Il est toujours hospitalisé.
Depuis cette attaque, vingt-sept personnes suspectées d’être des militants islamistes radicalisés ont été arrêtées, a rapporté le porte-parole de la police. Des armes blanches, des produits chimiques et des explosifs ont aussi été saisis pendant les raids, a-t-il précisé. Ces arrestations ont été effectuées dans tout l’archipel d’Asie du Sud-Est, selon la police.
27 000 militaires et policiers déployés
Les deux agresseurs arrêtés après l’attaque contre Wiranto ont été identifiés comme un couple marié, membre du groupe djihadiste Jemaah Ansharut Daulah (JAD), affilié à l’EI, qui a été désigné responsable d’attaques-suicides l’an dernier contre des églises à Surabaya, qui ont fait une dizaine de morts.

Le pays qui compte la plus grande population musulmane au monde est sous haute sécurité en prévision de la cérémonie d’investiture du président Joko Widodo pour un second mandat dimanche. Quelque 27 000 militaires et policiers seront déployés dans la capitale, Djakarta, et les manifestations ont été interdites. « Il y a toujours un risque. C’est pourquoi les policiers essayent de minimiser tout risque d’attaque terroriste au cours de la cérémonie d’investiture », a expliqué le porte-parole de l’agence de renseignement. Les manifestations ont été interdites « pour éviter qu’elles soient utilisées pour perpétrer des attaques », a-t-il ajouté alors que le pays a été agité par une vague de rassemblements d’étudiants à la fin de septembre.

Autres actualités

13 - Mai - 2020

Au Burkina Faso, la polémique enfle autour de la gestion de la lutte contre le coronavirus

C’était le 18 mars, le gouvernement burkinabé organisait son premier « point de situation » sur l’évolution du Covid-19 face à la presse. Ce...

12 - Mai - 2020

Au moins 37 morts en Afghanistan dans des attentats contre un hôpital et lors de funérailles

L’Afghanistan a été la cible, mardi matin, de deux attaques, l’une contre un hôpital à Kaboul, l’autre ayant visé des funérailles dans...

12 - Mai - 2020

Au Brésil, des manifestants anticonfinement se regroupent tous les week-ends

Ils sont dans la rue chaque fin de semaine. Depuis deux mois, et l’arrivée de la pandémie due au coronavirus, les manifestants « anticonfinement »...

11 - Mai - 2020

Coronavirus : l’inquiétante apparition d’un nouveau foyer de contaminations en Corée du Sud

La découverte d’un nouveau foyer de Covid-19 à Séoul fait craindre une résurgence de la pandémie en Corée du Sud, pays modèle de la lutte...

11 - Mai - 2020

En RDC, le procès inédit du directeur de cabinet du chef de l’Etat, principal allié de Félix Tshisekedi

Un procès anticorruption sans précédent s’est ouvert ce lundi 11 mai en République démocratique du Congo (RDC), avec sur le banc des accusés le...