Crise à l’ARP : Le SAMES hausse le ton et dénonce une « faute grave de gouvernance » suite à deux mois de salaires impayés

24 - Novembre - 2025

Le Syndicat Autonome des Médecins, Pharmaciens et Chirurgiens-Dentistes du Sénégal (SAMES), à travers son Bureau Exécutif National (BEN), exprime sa solidarité totale et indéfectible envers les travailleurs de l’Agence Sénégalaise de Réglementation Pharmaceutique (ARP), contraints de passer deux mois sans percevoir leur salaire.

Pour le syndicat, cette situation est intolérable, injustifiable et constitue une atteinte grave à la dignité des agents ainsi qu’au bon fonctionnement du service public de la santé.

Le SAMES rappelle qu’un salaire n’est pas une faveur mais un droit fondamental et une obligation légale et morale pour l’employeur. Il pointe du doigt deux responsabilités majeures : celle de l’État, garant de la continuité du service public et de la rémunération des agents, et celle de la direction de l’ARP, dont la gestion, selon le syndicat, « s’est politisée au détriment des exigences techniques, éthiques et réglementaires » indispensables à une autorité chargée de la qualité pharmaceutique.

Le SAMES dénonce avec fermeté une dérive managériale et une irresponsabilité institutionnelle qui mettent en danger la mission régalienne de contrôle, de vigilance et de sécurité pharmaceutique dans le pays. Face à cette situation, le syndicat exige : le paiement immédiat et intégral des deux mois d’arriérés, la sécurisation durable du mécanisme de paiement pour éviter toute récidive, le recentrage de l’ARP sur sa mission purement technique, avec une gouvernance dépolitisée, transparente et redevable, ainsi que l’ouverture urgente d’une concertation formelle avec les représentants des travailleurs.

Le SAMES appelle ses membres à rester mobilisés derrière leurs camarades de l’ARP. Il prévient que, sans solution rapide et concrète, il se réserve le droit d’engager tous les moyens d’action syndicale légaux, de manière graduée et coordonnée, jusqu’à l’obtention de réparations et de garanties. Pour le SAMES, « un salaire retardé est un droit violé. Deux mois sans salaire, c’est une faute grave de gouvernance ».

Autres actualités

16 - Octobre - 2025

Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 15 octobre 2025

Le Conseil des Ministres s’est tenu le mercredi 15 octobre 2025, sous la présidence de Son Excellence Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, Président de la...

16 - Octobre - 2025

Les eurobonds du Sénégal s’envolent alors que le FMI entame des discussions sur un nouveau programme

Les obligations du Sénégal libellées en dollars ont enregistré leur plus forte hausse depuis juillet, à la suite du démarrage des discussions entre le...

16 - Octobre - 2025

Assemblée nationale : 21 lois adoptées et 468 questions écrites adressées au gouvernement

Le président de l’Assemblée nationale, El Malick Ndiaye, a dressé un bilan positif de la session ordinaire 2024-2025, qu’il a jugée «...

16 - Octobre - 2025

Dossier Aser : Thierno Alassane Sall va déposer une plainte auprès du Pool judiciaire financier ce jeudi

Le député de l’opposition Thierno Alassane Sall ne désarme pas. Après avoir demandé à la justice d’être entendu pour « apporter...

15 - Octobre - 2025

Les Lions surclassent les Mourabitounes et valident leur ticket pour le Mondial

L’équipe nationale de football du Sénégal a surclassé (4-0) celle de la Mauritanie, mardi, se qualifiant pour sa quatrième Coupe du monde, la...
']); _gaq.push(['_trackPageview']); (function() { var ga = document.createElement('script'); ga.type = 'text/javascript'; ga.async = true; ga.src = ('https:' == document.location.protocol ? 'https://ssl' : 'http://www') + '.google-analytics.com/ga.js'; var s = document.getElementsByTagName('script')[0]; s.parentNode.insertBefore(ga, s); })();