Un objectif de production de 6.000 tonnes de riz assigné à la région de Kaffrine en 2017

Le Projet d’appui à la sécurité alimentaire dans les régions de Louga, Matam et Kaffrine (PASA-Loumakaf) envisage de produire cette année 6.000 tonnes de riz dans la région citée en dernier lieu, a annoncé jeudi l’un de ses coordonnateurs, Abdou Niang Thiam.

"Dans la région de Kaffrine où les producteurs ont acquis une certaine technicité en termes de culture du riz, nous attendons des rendements de trois tonnes à l’hectare, pour avoir une production de 6.000 tonnes de cette céréale, en 2017", a dit M. Thiam, coordonnateur du PASA-Loumakaf à Kaffrine.

"En 2017, nous comptons non seulement emblaver 2.000 hectares, mais aussi encadrer au moins 3.000 producteurs de riz, dont plus de 60% de femmes", a-t-il expliqué dans un entretien avec l’APS.

Le rendement à l’hectare était au moins de deux tonnes à l’hectare, dans cette même région, grâce à ce projet, a rappelé Abdou Niang Thiam. "En 2016, nous avons obtenu 2.600 tonnes de riz sur 1.200 hectares, dans la région de Kaffrine", a-t-il précisé, ajoutant que plus de 60% de cette production est destinée à la consommation de la population locale.

L’année dernière, le PASA-Loumakaf avait encadré 2.900 producteurs de riz répartis dans 80 groupements, selon M. Thiam.

"Nous avons entamé la construction de huit nouveaux barrages. Ajoutés aux 15 barrages que nous avons déjà, cela nous fera un potentiel de 3.750 hectares (…) sur lesquels la riziculture pourra se faire correctement", a expliqué le coordonnateur du projet agricole pour la région de Kaffrine.

Du matériel a été fabriqué par des artisans locaux pour être distribué aux producteurs de riz de la région, selon M. Thiam, qui annonce la distribution d’équipements agricoles dans une vingtaine de jours.

"Ce matériel permettra de booster la production de riz et d’aider à atteindre, avant la fin de l’année, l’autosuffisance du pays pour cette céréale", a-t-il assuré.