La tentative ratée de « contact direct » entre Trump et Rohani à New York

02 - Octobre - 2019

Tout au long de ces quarante-huit heures new-yorkaises, les 23 et 24 septembre, en marge de l’Assemblée générale des Nations Unies, Emmanuel Macron n’avait pas ménagé ses efforts. L’enjeu était de taille : arriver à un « contact direct » entre le président américain, Donald Trump, et son homologue iranien, Hassan Rohani, pour tenter d’enrayer l’escalade dans le Golfe.
Juste avant de repartir pour la capitale française, le chef de l’Etat a décidé de jouer son va-tout. Il venait d’achever sa conférence de presse finale puis de dîner dans une pizzeria juste en face de la mission française. Prétextant une promenade dans les rues de New York, il était ensuite parti avec son conseiller diplomatique Emmanuel Bonne vers l’Hôtel Millennium, à une centaine de mètres de là, où était installée la délégation iranienne. A 21 heures, Donald Trump devait appeler Hassan Rohani sur une ligne spéciale sécurisée.
Le New Yorker puis le New York Times, dans son édition du 30 septembre, ont raconté, en se fondant sur des sources iraniennes, l’attente vaine du président français alors que son homologue iranien refusait finalement de sortir de sa chambre pour prendre l’appel. « Les choses avaient bougé sur le fond, les conditions étaient réunies pour un tel échange téléphonique direct et cela valait le coup d’aller jusqu’au bout de cette tentative. Mais, finalement, Hassan Rohani n’a pas reçu le feu vert de Téhéran », explique une haute source diplomatique française. C’est finalement M. Macron qui a décroché, expliquant à Donald Trump que, malgré ses efforts, cette conversation directe ne pourrait avoir lieu.

Une réelle déconvenue pour Paris
Emmanuel Macron, pendant ces deux jours, avait rencontré trois fois Donald Trump et deux fois Hassan Rohani. La première rencontre, le 22 septembre, avec le président iranien, avait duré deux heures dans un climat plutôt cordial. Le président français était revenu le 23 en fin d’après-midi à l’Hôtel Millennium, rejoint ensuite par le premier ministre britannique, Boris Johnson. Déjà, alors, il était évident qu’une rencontre bilatérale Trump-Rohani était impossible, même dans un cadre plus élargi avec les représentants de tous les pays signataires de l’accord de Vienne de juillet 2015 (JCPOA) – les cinq membres permanents du Conseil de sécurité plus l’Allemagne –, mettant pour dix ans sous contrôle international le programme nucléaire iranien.

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