Les investisseurs se méfient des analystes dont le nom est à consonance étrangère
Selon une étude effectuée par l’école de commerce londonienne Cass Business School, (City University of London) et rendue publique mercredi 6 février, les prévisions des résultats des analystes financiers dont les noms de famille sont étrangers suscitent de plus fortes réactions de la part du marché.
Les chercheurs de cette école de commerce londonienne ont découvert que, à la suite des attaques terroristes du 11 septembre, les prévisions formulées par des analystes dont les noms de famille étaient à consonance moyen-orientale engendraient de plus faibles réactions du marché. Ils ont également constaté qu’après l’opposition des gouvernements français et allemand à la guerre en Irak menée par les États-Unis, les prévisions d’analystes aux noms français ou allemands étaient moins bien accueillies par le marché américain.