Etats-Unis : le ministre de la justice, Jeff Sessions, démissionne sous la pression de Trump
Le calvaire de Jeff Sessions a pris fin dès le lendemain des élections de mi-mandat. Mercredi 7 novembre, en début d’après-midi, l’attorney general des Etats-Unis, l’équivalent du ministre de la justice, a annoncé sa démission dans un communiqué. Il a précisé qu’il s’y était résigné « à [la] demande » de Donald Trump. Depuis plus d’un an, le président des Etats-Unis ne cessait de stigmatiser cet ancien sénateur de l’Alabama, aussi conservateur que peut l’être un ancien procureur de cet Etat du Deep South.
Jeff Sessions avait pourtant été le premier au Sénat à lui avoir apporté son soutien pendant la primaire d’investiture présidentielle de 2016, à une période où Donald Trump révulsait la majorité des élus républicains. Il avait été également l’un de ses principaux conseillers sur l’immigration, défenseur d’une ligne particulièrement dure en rupture avec les positions traditionnelles du Grand Old Party.