En Nouvelle-Zélande, le gouvernement veut décriminaliser l’avortement

05 - Août - 2019

Le projet de loi était attendu de longue date. Le gouvernement néo-zélandais a publié lundi 5 août un texte visant à libéraliser l’avortement, qui sera considéré comme relevant du domaine de la santé et du choix des femmes plutôt que comme un crime. Aux termes de ce projet de loi, qui sera présenté jeudi au Parlement, une femme pourra se faire avorter jusqu’à la vingtième semaine de grossesse et sur avis médical au-delà.
La Nouvelle-Zélande est actuellement dotée de lois restrictives sur l’interruption volontaire de grossesse. L’avortement est considéré comme un crime, mais une faille juridique permet à une femme d’avorter si deux médecins conviennent que la grossesse la met en danger physique ou mental. Selon des chiffres officiels, environ 13 000 avortements ont été pratiqués l’an dernier dans le pays, dont 57 après la vingtième semaine de grossesse.

Autres actualités

16 - Avril - 2020

En Israël, Benny Gantz échoue à former un gouvernement d’union avec Nétanyahou

Israël marche-t-il en somnambule vers de quatrièmes élections législatives en à peine plus d’un an ? Cette perspective se fait plus concrète, alors...

16 - Avril - 2020

Coronavirus : en Islande, une campagne de tests massive sur la population

L’Islande n’a pas été épargnée par la pandémie de Covid-19. Ce pays insulaire de 364 000 habitants disposant d’une unique porte...

15 - Avril - 2020

En Afrique du Sud, « si les flics te trouvent à boire dehors, tu peux être sûr de prendre une raclée »

Courbée sous le poids des années, la silhouette de Mama Sipiwe arpente lentement les rues de Soweto. Semblable a tant d’autres en quête de victuailles en ces temps de...

15 - Avril - 2020

Devenu le visage de la lutte contre le coronavirus, le ministre de la santé brésilien au bord du limogeage

« Un médecin n’abandonne pas son patient », répétait à l’envi ces dernières semaines Luiz Henrique Mandetta. Pourtant, mercredi 15...

10 - Avril - 2020

Lars Tragardh : « La Suède lutte contre la pandémie due au coronavirus à travers la “liberté sous responsabilité” »

L’historien suédois Lars Tragardh a vécu une quarantaine d’années aux Etats-Unis, où il a enseigné à l’université Columbia,...