En Afrique du Sud, l’ex-président Zuma sur le banc des accusés pour corruption
L’ancien président sud-africain Jacob Zuma, éclaboussé dans des scandales qui lui ont valu son poste en 2018, doit être jugé à partir de ce mardi 15 octobre pour la première fois, pour corruption dans une affaire de contrat d’armement vieux d’une vingtaine d’années impliquant le groupe français Thales. Jacob Zuma, au pouvoir de 2009 à 2018, est poursuivi pour corruption, blanchiment d’argent et racket liés à un énorme contrat d’armement de 51 milliards de rands (environ 3 milliards d’euros au cours actuel) attribué en 1999.
A l’époque des faits qui lui sont reprochés, il était ministre « provincial » puis vice-président du pays. Il est accusé d’avoir touché 4 millions de rands (245 000 euros au cours actuel) de pots-de-vin de la part de Thales. Jacob Zuma et l’entreprise d’électronique et de défense, qui est également poursuivie, ont toujours nié les allégations.