Une formation aux techniques de la photographie documentaire pour 10 photographes sénégalais

26 - Juillet - 2019

Dix jeunes photographes sénégalais ont entamé lundi dernier une formation aux techniques de la photographie documentaire dans le but d’"améliorer leurs compétences" dans ce domaine, a-t-on appris de l’un des formateurs, le Belge Gaël Turine.

"C’est une formation dédiée exclusivement à la photographie documentaire (…) pour de jeunes Sénégalais qui ont la volonté d’améliorer leurs compétences en narration journalistique, pour construire des histoires photographiques", a expliqué Turine, employé de l’agence photographique belge MAPS.

Selon les organisateurs, l’atelier allie à la fois théorie et pratique, avec des reportages.

"Il y a une partie plus théorique, où l’on fait énormément de projections, de narration photographique, de cadrage, de composition et de lumière. Et puis, il y a une partie consacrée au travail de terrain pour faire des prises de vue à Soumbédioune (Dakar) sur la pêche et l’érosion côtière", a expliqué Gaël Turine.

Selon lui, l’accent est mis sur la production de contenus, dans le but de renforcer les compétences des individus et leur capacité à "collaborer avec des professionnels opérant dans des domaines complémentaires, afin de créer des opportunités de revenus".

La photographie documentaire, rappelle Turine, consiste "à documenter la vie, le réel". "Ce qu’on apprend aux participants, c’est d’essayer de faire de belles photos, mais aussi de construire une petite histoire en photo, un véritable reportage qui va établir une vraie narration avec un fil conducteur entre les images", précise le formateur.

La session de formation se tient à l’école dakaroise Sup’Imax, qui forme des professionnels du multimédia.

Une deuxième session est prévue avant la fin de l’année à Dakar, avec les mêmes participants.

Avant la prochaine session, ces derniers vont faire des travaux à soumettre à l’appréciation des formateurs dont fait partie le photojournaliste sénégalais Mamadou Touré "Béhan" et le Belge Massimo Berruti.

"On a appris la technique de la photo documentaire. On a appris à raconter une histoire, à trier les images pour prendre une ou deux photos sur [des centaines d’autres photos], afin de donner la bonne information", a dit Assane Sow, un photographe du quotidien Le Soleil.

Il dit avoir "enrichi" ses connaissances grâce à cette formation, qui lui donne l’occasion de partager ses travaux sur l’érosion côtière à Saint-Louis (nord), à Palmarin, dans la région de Fatick (centre), et sur la baie de Hann, à Dakar.

"J’ai reçu des critiques sur ces travaux jugés intéressants par les formateurs", dit Assane Sow.

Pape Demba Guèye, photographe à l’Agence de presse sénégalaise (APS), se réjouit lui aussi d’avoir pris part à cette formation en photographie documentaire dispensée aux photographes avec le soutien de la Délégation Wallonie-Bruxelles.

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