Le succès de l’album “Maame” de Cheikh Lô démontre la vitalité de la scène musicale sénégalaise (ministère)
Le succès enregistré par l’artiste musicien Cheikh Ndiguel Lô à travers son dernier album intitulé “Maame”, qui occupe la première place du classement d’octobre du “Transglobal World Music Chart”, témoigne de la vitalité et de la créativité de la scène musicale sénégalaise, estime le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
“Le succès de +Maame+ est une nouvelle preuve de la vitalité et de la créativité de la scène musicale sénégalaise. Ce succès témoigne de la capacité des artistes sénégalais à porter haut l’étendard de leur culture, tout en la faisant rayonner bien au-delà des frontières du pays”, écrit le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme.
Selon le texte, le ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, et le secrétariat d’Etat à la Culture, aux Industries créatives et au Patrimoine historique, ont adressé “leurs plus vives et chaleureuses félicitations” au musicien Cheikh Lô, pour ”la distinction exceptionnelle” de son dernier album “Maame”, qui s’est hissé à la première place du classement d’octobre 2025 du prestigieux “Transglobal World Music Chart”.
“Nos félicitations s’adressent également à ses musiciens et à son fils et ingénieur de son, Massamba Lô, ainsi qu’à toute l’équipe de World Circuit Records et BMG”, sa maison de production basée à Londres, “pour cette magnifique réalisation qui honore encore le Sénégal”, ajoute la même source.
Le ministère souligne que cette reconnaissance internationale décernée par un panel de plus de 60 critiques et spécialistes de la musique du monde issus de tous les continents, constitue “une véritable considération pour la musique sénégalaise dans son ensemble”.
Cette distinction vient couronner 50 ans d’une carrière musicale “riche et authentique”, marquée par “une fusion unique et audacieuse” du “mbalax”, des rythmes latins et des traditions ouest africaines.
Elle rappelle que le parcours de Cheikh Lô, de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) à Dakar (Sénégal) jusqu’au “sommet des scènes mondiales”, demeure “un exemple éclatant de persévérance, de talent et d’intégrité artistique”.
La tutelle précise que cette performance remarquable conforte la place méritée du Sénégal, “en tant que plaque tournante des arts et de la culture en Afrique et dans le monde”.
“Le ministère [de la Culture] continuera d’œuvrer en étroite collaboration avec les acteurs du secteur, au renforcement de l’écosystème musical, notamment en soutenant les sociétés de production, et en investissant dans l’amélioration des compétences des auteurs, compositeurs et interprètes par le biais de programmes de formation ambitieux”, ajoute la source.
Né en 1955 à Bobo Dioulasso, d’une famille sénégalaise installée au Burkina Faso, Cheikh Lô a su s’imposer comme une figure majeure de la scène musicale africaine et mondiale, grâce à sa voix envoutante, ses rythmes hybrides et son style singulier.
Cet artiste autodidacte a fait ses premiers pas dans la musique dans les années 1970, en tant que batteur dans les orchestres locaux, dont le “Volta jazz” au Burkina Faso, autrefois Haute-Volta, avant de s’installer à Dakar à partir des années 1978, où il travaille à la SOTRAC (Société des transports en commun du Cap-Vert).
Il poursuit en même temps sa formation musicale auprès des Ousmane Diallo, plus connu sous le nom de “Ouza”.
Cheikh Ndiguel Lo accompagnera aussi Papa Wemba dans les années 1980. Depuis, ce passionné de musique est reconnu pour sa polyvalence et sa créativité.

