Exposition à l’espace Aliana : Idrissa Mbengue peint la préservation de l’environnement

01 - Août - 2017

L’Espace culturel Aliana (sis à la Place de l’Omvs) accueille jusqu’au 28 août, l’exposition du jeune artiste plasticien Idrissa Mbengue. Il a travaillé sous le thème « Green cityzens art » pour sensibiliser sur la préservation de l’environnement.
« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. » La trajectoire du jeune artiste plasticien Idrissa Mbengue se situe dans la justesse de ce propos de Corneille. Les œuvres de l’ancien pensionnaire de l’école d’arts visuels Taggat (2ème promotion), présentées sous le thème « Green cityzens art », sont à voir à l’Espace culturel Aliana (sis à la Place de l’Omvs), jusqu’au 28 août. Le but, sensibiliser sur la préservation de l’environnement. Comme en témoigne le tableau « déforestation ». Pour M. Mbengue, « Les forêts sont menacées à cause de la mauvaise gestion de l’environnement.
La situation appelle à des mesures urgentes et cohérentes pour conserver et entretenir les ressources forestières ». Sur la toile, des squelettes de troncs d’arbres sur des teintes ambrées donnent à voir un horizon peu reluisant. Pour mieux faire passer son message, Idrissa Mbengue a utilisé la peinture au couteau comme outil pictural. Avec une rare délicatesse, les œuvres sont réalisées par empâtements avec un effet de relief. Autre préoccupation du jeune artiste, c’est « Le stress hydrique » qui se caractérise par une raréfaction, pénurie d’eau quand la demande dépasse les ressources disponibles. Sur la même lancée, M. Mbengue s’inquiète avec « le smog urbain » marqué par la brume provenant d’un mélange de polluant atmosphérique qui limite la visibilité dans l’atmosphère. Le smog est associé à plusieurs effets nocifs pour la santé et l’environnement. Avec des traits minimalistes, le décor urbain sombre dans la grisaille.
« La gestion des déchets » est également source d’inquiétude pour l’artiste. « La maîtrise effective de la production, du stockage, du traitement, de la récupération et de l’élimination des déchets dangereux est très importante pour la santé de l’homme ».
Le chaos urbain est également dans la ligne de mire du plasticien qui dénonce « L’urbanisme anarchique ». Il est caractérisé par des habitats spontanés occasionnant l’apparition de quartiers populaires. Cela entraîne une dégradation de l’environnement.
A la cérémonie de vernissage de l’exposition, le directeur artistique de l’Espace culturel Aliana a salué la persévérance du jeune plasticien. « Depuis sa sortie de l’école, Idrissa Mbengue n’a cessé de travailler. C’est un artiste professionnel qui tend vers l’universel », s’est réjoui Kalidou Kassé. Il a ajouté: « Je ne suis pas surpris par le résultat de son travail. Il s’est forgé. Il a trouvé sa voix. Il a interpellé notre conscience collective sur notre manière de vivre ». Prenant la parole, le parrain de l’exposition, l’architecte et collectionneur Habib Diène a estimé qu’il est important de penser à la relève en promouvant les jeunes artistes

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