CLÔTURE DU FESTIVAL IMAGE ET VIE LE 7EME ART SENEGALAIS FERAIT DES ENVIEUX...

13 - Octobre - 2017

Le Prix spécial Image et Vie décerné au chef de l’Etat Macky Sall, pour avoir alimenté le Fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA), «l’engagement pris (le FOPICA qui passe d’un à deux milliards de francs CFA) par le Président de la République, devant les cinéastes, concrétisé dans le budget en cours, qui sera exécuté en 2018 »…

Le coup de fil de Macky Sall et le «sms» de son Premier ministre, qui tenaient à ce que le gouvernement soit représenté à la cérémonie de clôture de la 17ème édition du Festival Image et Vie…Dans la soirée de ce mercredi 11 octobre, le tout nouveau ministre de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, était à l’Institut français de Dakar.

On en parlera comme de la toute première sortie ou soirée-cinéma du tout nouveau ministre de la Culture. Abdou Latif Coulibaly l’a d’ailleurs lui-même exprimé de cette façon, ce mercredi 11 octobre à l’Institut français de Dakar, lors de la soirée de clôture de la 17ème édition du Festival Image et Vie. «Je suis heureux de me retrouver ici. C’est la première manifestation liée au cinéma que je préside dans ma jeune carrière de ministre de la Culture», a-t-il laissé entendre. Officiellement nommé le 7 septembre dernier, lors du tout dernier remaniement ministériel, l’ancien journaliste est arrivé avec des nouvelles toutes fraîches : «Ce matin, nous avons adopté le budget 2018, et l’engagement pris par le Président de la République, devant les cinéastes, a été concrétisé dans le budget en cours, qui sera exécuté en 2018. C’est vous dire que cet engagement financier traduit une volonté, une ambition, qui est à l’image de l’ambition qu’il (le chef de l’Etat Macky Sall, Ndlr) a pour le pays».

Il faut rappeler que c’est au cours de l’audience accordée le 10 mai dernier aux lauréats sénégalais du Fespaco 2017 (le Festival panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou), que le président de la République avait annoncé que pour 2018, le Fonds de promotion à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (FOPICA) passait du simple au double : d’un milliard à deux milliards de francs CFA.

C’est justement grâce à ce Fopica, que le président de la République s’est vu décerner le prix spécial Image et Vie, qui récompense, selon le directeur du festival, Khaliloulah Ndiaye, «l’engagement au service du cinéma sénégalais».
«Ce n’est pas de la langue de bois, ce n’est pas pour vous flatter…»

Le réalisateur Berni Goldblat, dont le film «Wallay» a été projeté lors de cette soirée, a justement laissé entendre, la main sur le cœur, que le Sénégal faisait bien des envieux : «Je parle du Sénégal comme d’un exemple pour l’Afrique. Ce n’est pas de la langue de bois, ce n’est pas pour vous flatter, c’est la vérité. C’est-à-dire que tant que les états africains n’investiront pas dans leur propre culture, la Culture africaine ne sera jamais indépendante. Et c’est très important, et je pense que le Sénégal a très bien compris que, à travers la culture, on peut se développer, à travers la culture, on voyage, et c’est l’image du Sénégal qui voyage…Une image positive du Sénégal qui parcourt le monde, et il n’y a pas de miracle si, depuis trois ans, la plupart des films africains, aujourd’hui, qui gagnent des prix de par le monde, et qui sont reconnus, sont pour la plupart du Sénégal.»

Il faut dire que le réalisateur «helvético-burkinabé» connaît plutôt bien le Sénégal : «J’ai vécu en Casamance, et j’ai d’ailleurs fait mes premiers films en Casamance. En 1999, j’ai vécu à Ziguinchor pendant deux ans, et j’y ai fait mes premiers films (…) C’est là que tout a commencé pour moi en tout cas, et c’est après la Casamance que je suis allé m’installer au Burkina. Ce film («Wallay», Ndlr) est un voyage.»

Un discours très applaudi…Quelques minutes avant, le ministre de la Culture insistait quant à lui sur l’implication du président de la République lui-même : «Pour vous dire l’intérêt que le président de la République porte à votre manifestation, c’est lui-même qui m’a rappelé, il y a à peine une heure, cette manifestation. Parce que nous étions en conseil des ministres, j’avoue que j’étais assez fatigué (…) Mais quand vous avez reçu un appel du patron pour dire qu’il y a un festival…»

Puis viendra le sms du Premier ministre, Mahammed Boun Abdallah Dionne («Il faut y aller »), qui tenait lui aussi à ce que le gouvernement du Sénégal soit représenté. Même si, précisera plus tard le tout nouveau ministre de la Culture, il avait tout de même «l’intention d’y aller».

On se souviendra aussi de cet engagement de Latif Coulibaly, au Théâtre de Verdure de l’Institut français : «Ensemble nous allons continuer à le (le Festival Image et Vie, Ndlr) faire vivre. Les modestes moyens que nous mettons à votre disposition, nous savons parfaitement qu’ils ne sont pas suffisants, mais enfin, la vie n’a pas été faite en un jour…Il a fallu 7 jours au Seigneur…»

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