Un roman plonge dans les ressorts de la "déliquescence" de la société sénégalaise

23 - Novembre - 2019

Le spécialiste en management Mawa Faye vient de sortir son premier ouvrage inspiré d’un fait divers et qui met en exergue les travers d’une société en déliquescence, sans que l’auteur soit amené à se positionner en moralisateur ou donneur de leçons.

Intitulé "La veuve de Dalifort", ce roman de 151 pages, publié par L’Harmatan-Sénégal, est une réflexion qui applique une analyse d’une grande dimension psychologique à l’évolution de la société sénégalaise.

Il est construit autour d’un récit "au cœur d’une histoire rocambolesque qui se produit après le rappel à Dieu’’ d’un des personnages du roman dont on découvre après le décès qu’il avait secrètement épousé une seconde femme.

Dalanda, la seconde épouse de Matar Dieng, était même sur le point d’accoucher, ce qui ajoute à la stupéfaction de la famille du défunt qui se trouve plongée dans le doute et la suspicion avec en toile de fond les appétits qui s’aiguisent autour de l’héritage.

"Personne n’est épargnée par les difficultés de la vie, heureusement, nous pouvons transformer chaque épreuve de la vie en occasions de travail", dit l’auteur, dans une sorte de morale qu’il tire de son récit.

Mawa Faye répète en paraphrasant Omraam M. Aivanhov : "Tout ce qui nous arrive ne prend sens et valeur que dans la mesure où nous sommes décidés à en tirer parti".

De la même manière, "les fautes des autres sont des leçons pour nous", ajoute l’auteur, refusant de se positionner en moralisateur encore moins en donneur de leçons.

"Je laisse ce rôle à la fiction et aux protagonistes de ce roman auxquels j’ai attribué un rôle dans la formation personnelle du lecteur de mon ouvrage", a-t-il indiqué.

"Ce récit poignant est un modèle inachevé d’écriture moderne qui plonge dans les valeurs traditionnelles positives pour inquiéter, tel que le voulait André Gide", explique le préfacier du roman, Massamba Guéye.

"Mawa Faye dessine la psychologie de ses personnages non dans de longues et ennuyeuses descriptions, mais dans les dialogues et des petits récits qui vont avancer la trame narrative", a-t-il analysé.

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