STRATEGIE – Lettre de politique sectorielle : Le ministère de la Culture valide son agenda 2019-2023

01 - Février - 2019

Les directeurs des centres culturels régionaux et les chefs de service des différents départements du ministère de la Culture ont procédé hier à la validation de la Lettre de politique sectorielle de développement de la culture pour la période 2019-2023. Cette lettre qui a été «réajustée» et «reformulée» a été faite, selon le ministre Abdou Latif Coulibaly, de manière «inclusive» et «participative» avec le concours du ministère de l’Economie, des finances et du plan et du Bureau organisation et méthode (Bom).
En 2017, quand il y a eu le remaniement ministériel, le ministère de la Communication et de la culture a été séparé en deux. Et depuis, plusieurs années ont passé. Aussi, était-il important aux yeux du ministre de la Culture, qui a présidé hier l’atelier de validation de la lettre de politique sectorielle de développement de la culture, de «revoir», «réajuster», «reformuler» cette lettre. «Il y avait un certain nombre d’incohérences Celle que j’avais trouvée en place et qui allait se terminer en 2022 était telle qu’il a fallu faire un certain nombre de réflexions pour la réajuster et la reformuler», a expliqué le ministre lors de cet atelier de validation qui a réuni l’ensemble des directeurs des centres culturels régionaux, les chefs de service des différents départements du ministère de la Culture, les institutions culturelles et autres acteurs culturels. Etalée sur une période de 5 ans à compter de 2019, cette lettre s’est faite de manière inclusive et participative avec le concours du ministère de l’Economie, des finances et du plan et du Bureau organisation et méthode (Bom), selon le ministre de la Culture qui rappelle qu’il fallait surtout prendre en compte 3 axes majeurs, à savoir la valorisation des industries culturelles et créatives, celles du patrimoine culturel, de même la promotion de la diversité culturelle et le développement institutionnel et organisationnel. «Il fallait aussi repenser la politique en fonction de l’importance que le chef de l’Etat veut donner aux industries culturelles et créatives et à l’importance qu’il a accordée en particulier au cinéma. Et enfin, il fallait regarder le système organisationnel et la gouvernance du secteur pour mieux l’adapter aux réalités vécues», a fait savoir M. Coulibaly.
Et dans ce sillage, le ministère de la Culture prévoit de renforce la carte culturelle, avec notamment la construction de complexes culturels régionaux qui seront des lieux d’animation, d’expansion et de production culturels. «Il faut des complexes culturels régionaux, où l’on retrouve au même endroit salle de projection, bibliothèque, infothèque, centre d’animation, centre d’interprétation culturelle», a soutenu le ministre de la Culture. Dans les prochaines années, une bibliothèque nationale sera aussi construite, avec des déclinaisons dans les régions. «Avec les universités implantées dans les régions, il est indispensable que l’animation culturelle se fasse en jonction avec les activités universitaires. Les politiques muséales doivent aussi être mises en harmonie avec les nouveaux espaces intellectuels et culturels dans les universités», a-t-il renseigné.
Plaidoyer pour l’accès aux financements
Face au représentant du ministère de l’Economie, des finances et du plan, Abdou Latif Coulibaly a également fait un plaidoyer pour plus d’indulgence quant à l’accès aux financements. «Quand les portes de l’Etat sont fermées, c’est dire que la culture n’est pas financée. L’Etat fait des efforts, mais que les inscriptions budgétaires puissent être exécutées. Cette année, nous en avons beaucoup souffert. Ce n’est pas une critique. Je comprends le contexte que nous vivons. Le respect des cadres, des équilibres (le cadre global, le déficit, le cadre macro) fait que tous les ministères sont parfois touchés, mais de grâce une indulgence», at-il dit. Sollicitant surtout que les ministères qui n’ont pas été tout le temps «heureux» dans l’attribution des fonds ne subissent pas une deuxième «injustice».

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