POUR LE DEVELOPPEMENT DES ARTS VISUELS MBAGNICK NDIAYE COMPTE APPUYER LES GALERISTES

Le musée des civilisations noires a accueilli hier, mardi 6 septembre, le ministre de la Culture et de la Communication, Mbagnick Ndiaye, ainsi que les galeristes. La rencontre, qui a réuni plusieurs acteurs des arts visuels, a porté sur le diagnostic des maux du secteur pour enfin chercher des solutions.

Le ministre de la Culture et de la Communication est décidé à accompagner les galeristes, quand on sait que le secteur est confronté à plusieurs problèmes. La preuve avec la rencontre d’hier, mardi, 6 septembre au Musée des civilisations noires, qui avait pour objectif d’échanger avec les galeristes pour trouver des solutions aux difficultés qu’ils rencontrent. Sur ce, Mbagnick Ndiaye, qui a tout de même avoué qu’il n’existait pas un «rapprochement» entre son ministère et le secteur, a fait savoir qu’il fallait surtout tenter de corriger cela. «Nous avons jugé important de les rencontrer pour voir comment les intégrer dans les dispositifs organisationnels et programmatiques des activités du ministère de la Culture et de la Communication», a déclaré Mbagnick Ndiaye. Avant d’ajouter que «c’est un secteur que nous n’avons pas pris en charge du point de vue des politiques culturelles de notre département».

L’idée de la rencontre a été prise au cours de la toute dernière édition de la Biennale de Dakar, plus précisément à l’occasion du Marché de l’art africain du plasticien Kalidou Kassé, grâce à la participation de plusieurs galeristes à la conférence de préfiguration du musée des civilisations noires. A cette occasion, le statut de l’artiste, du galeriste, et les problèmes de fonctionnement au niveau des galeries ont été les principales préoccupations du public.

Décidé pour sa part, en tant qu’artiste, à améliorer le secteur, Kalidou Kassé comme les galeristes d’ailleurs, sous la houlette de la directrice de la galerie Kemboury, Thérèse Turpin Diatta, s’est réjoui de la rencontre qui, selon lui, est d’une « importance capitale », parce qu’elle devrait permettre de diagnostiquer les maux qui gangrènent le secteur des arts visuels.

A l’en croire, « la notion de galerie relève d’un professionnalisme parce que quand on parle de galerie, c’est une organisation interne et externe, des expositions permanentes avec des documents clairs mais c’est aussi une exposition internationale», dira-t-il. Non sans relever l’importance de la communication du conseiller technique du ministre, Aziz Dieng, sur le droit de suite, le droit d’auteur surtout le droit des artistes, parce que, regrettera le peintre, «il arrive souvent que les artistes tombent malades et qu’ils n’aient rien pour se soigner». Kalidou Kassé a aussi déploré le manque d’organisation noté pour rétablir les artistes dans leurs droits, avant d’inviter les autorités à assister les artistes à la fois sur le plan juridique et sur le plan fiscal.

Venu répondre à l’appel du ministre de la Culture et de la Communication, les galeristes l’inviteront à venir présider leur exposition annuelle, prévue du 1er au 10 décembre prochain