Journée du Sénégal au Fespaco : Plaidoyer pour une union autour du cinéma national

Comme à l’accoutumée, la Journée du Sénégal a été célébrée par la délégation présente à la 25ème du Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou. Cette manifestation a été une occasion, hier, pour les réalisateurs en compétition d’inviter à une union sacrée autour du cinéma sénégalais.
Le directeur de cabinet du ministre de la Culture et de la Communication, Rémi Sagna, a présidé hier, au Marché international du cinéma africain (Mica), situé à Ouaga 2000, la cérémonie de lancement de la Journée du Sénégal au Fespaco. En effet, pour marquer la présence de notre pays à ce grand rendez-vous du cinéma africain, la délégation sénégalaise organise ce genre d’événement à l’occasion de chaque édition du Fespaco.
La célébration de cette journée a eu lieu en présence de l’ensemble des cinéastes en compétition, à l’exception d’Alain Gomis, qui devait rejoindre la délégation dans la soirée. Ousmane William Mbaye, Moussa Touré, Abdoulahad Wone, Ndiaga Fall, Cheickh Diallo… étaient tous présents. Le Sénégal, qui a placé, cette année, six films dans la compétition officielle du Festival, entend bien faire une bonne participation. Mais, pour cela, les cinéastes sont conscients de la nécessité d’avoir une union « sincère » autour de l’ensemble des acteurs qui sont en compétition.
« C’est la première fois que j’assiste à autant d’union autour du cinéma sénégalais. Je pense qu’il faut que cela continue », a déclaré le réalisateur Moussa Touré. Pour sa part, Ousmane William Mbaye s’est félicité de la solidarité gouvernementale allant dans le sens de la promotion de l’industrie cinématographique sénégalais. Selon lui, depuis la mise en place du Fonds de promotion à l'industrie cinématographique et audiovisuelle (Fpica), il y a une mutation dans le secteur.
Esprit d’union
Sélectionné dans la compétition officielle des séries, à travers son film « Tundu Wundu », le réalisateur et producteur Abdoulahad Wone s’est félicité de l’appui de l’Etat du Sénégal. « C’est une fierté de représenter le Sénégal. L’Etat est derrière nous et nous aide. Je pense que c’est une bonne chose », a-t-il dit.
Rémi Sagna a salué cet esprit d’union prôné par les acteurs. « Il faut qu’on soit dans une dynamique d’union malgré nos contradictions, en ayant un seul objectif consistant à la réalisation de nos politiques culturelles », a-t-il laissé entendre, saluant la volonté des autorités burkinabè d’avoir voulu maintenir le flambeau du Fespaco malgré les difficultés.