Métiers de la musique : Des jeunes de Guédiawaye formés par le projet Focus

Dans le cadre du Forum des cultures urbaines du sud (Focus), une centaine de jeunes ont reçu, hier, au centre G Hip hop de Guédiawaye, leur diplôme de fin de formation en entreprenariat culturel.
Dans le cadre de ce projet « Forum des cultures urbaines du sud » (Focus), beaucoup de jeunes venus d’horizons divers sont sélectionnés pour être formés aux métiers de la musique. Ces métiers sont le graphisme, la photographie, la vidéographie, l’entreprenariat culturel et le DJing. Piloté par Africultururban, le projet regroupe sept associations provenant de quatre pays que sont le Sénégal, le Maroc, la Mauritanie et le Mali. C’est l’association G Hip Hop qui a en charge le volet formation dudit projet. Les jeunes ayant bénéficié de cette formation viennent de différentes localités du pays telles que Grand-Dakar, Yeumbeul, Pikine, Ziguinchor, Sédhiou, etc.
Selon les initiateurs du projet, Focus cherchent, entre autres, à contribuer à combler le gap du déficit de formation en organisant des sessions de renforcement de capacités. Président de l’association G Hip Hop, Malal Almamy Talla alias Fou Malade a souligné que 25 projets en entrepreneuriat culturel sont incubés. Un projet sera soutenu dans le cadre de la célébration du festival Guédiawaye by rap prévu décembre. Le projet sera accompagné à hauteur de 500.000 FCfa. L’objectif visé est d‘inciter les jeunes à s’intéresser à l’entrepreneuriat culturel de façon à arriver à promouvoir la création d’entreprises culturelles au Sénégal. Il demeure convaincu que la formation est d’autant plus utile que le DJing, à titre d’exemple, n’est enseigné dans aucune école au Sénégal.
« C’est à travers ces genres d’initiatives que les jeunes peuvent bénéficier de cette formation et continuer, si possible, à évoluer dans ce domaine », a-t-il soutenu. « Fou Malade » de préciser que cette formation est financée par des organisations internationales. Ce qui l’amène à croire que les autorités étatiques (principalement le ministère de la Culture) doivent s’intéresser à cette initiative dans le but d’apporter un accompagnement aux jeunes. « Il appartiendra aux autorités d’assurer un suivi en créant les conditions qu’il faut pour trouver un travail aux jeunes formés », a estimé Fou Malade.
Styliste-modéliste ayant participé à cette formation, Ndèye Ngoné Fall a exprimé sa satisfaction liée à cette formation. « Nous avons un potentiel et ces genres de formation nous permettent de le développer et de tendre vers son éclosion voire la perfection du talent qui dormait en nous », a-t-elle soutenu.