Macky Sall évalue son «Fast-Track»

28 - Novembre - 2019

En conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre, le chef de l’Etat, Macky Sall est revenu sur la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et le calendrier d’exécution des projets en mode «Fast-track». Par conséquent, pour évaluer la portée de sa mesure prise à l’entame de son quinquennat, il a demandé à ses ministres de lui présenter un rapport d’évaluation de l’action de leurs services, conformément aux directives fixées. Le président de la République n’a pas manqué d’instruire ses ministres dans bien des aspects, notamment l’orientation des nouveaux bacheliers, la campagne de commercialisation agricole, entre autres.

Le chef de l’Etat, Macky Sall veut évaluer sa politique de «Fast-stack» théorisée dès l’entame de son second mandat et justifiant même la suppression du poste de Premier ministre. C’est le moins que l’on puisse dire au vu des recommandations faites à l’endroit de ses ministres, en conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre. En effet, lit-on dans l’édit sanctionnant ladite réunion du gouvernement, «abordant l’exemplarité et la performance dans l’exercice de la charge publique, le Chef de l’Etat a rappelé ses instructions issues du séminaire gouvernemental qui s’est tenu les 6 et 7 septembre 2019».

Tout en réitérant aux membres de son gouvernement la nécessité d’accélérer les procédures, les réformes et les calendriers d’exécution des projets en mode «Fast-track», le chef de l’Etat a voulu jauger l’effectivité de sa politique d’accélération. Pour ce faire, il a demandé, selon la note, «à chaque ministre de lui transmettre le rapport d’évaluation de l’action de ses services en cohérence avec ses orientations en matière de politique publique».

DU FAST TRACK DANS LA CONTRUCTION DES NOUVELLES UNIVERSITES

Sur un autre registre, à savoir l’orientation des nouveaux bacheliers avec son lot de problèmes, le président Macky Sall a instruit le ministre de tutelle à accélérer la cadence. «Evoquant la question de l’orientation intégrale des nouveaux bacheliers dans les universités publiques, le Président de la République a demandé au Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation (Cheikh Oumar Hanne, Ndlr), avec le soutien des recteurs d'universités, d'accélérer les procédures d'orientation, dans les universités et instituts d'enseignement supérieur publics, des nouveaux bacheliers régulièrement inscrits dans la plateforme campusen», lit-on dans le communiqué. Mieux, en rapport avec les lenteurs notées dans les travaux de construction des nouvelles universités, le chef de l’Etat, Macky Sall a aussi demandé au ministre en charge de ladite question «d’accélérer la finalisation, dans les meilleurs délais, des travaux des nouvelles universités Amadou Makhtar Mbow (Diamniodio) et El Hadji Ibrahima Niasse ainsi que toutes les autres infrastructures pédagogiques et sociales entreprises dans toutes les universités».

LE KG D’ARACHIDE MAINTENU A 210 F CFA

A noter, par ailleurs, que le président Macky Sall s’est prononcé sur la campagne de commercialisation des produits agricoles, notamment l’arachide qui a démarré dans certaines zones, avant même son lancement officiel prévu le 3 décembre. Sur ce point, le prix de l’année dernière reste maintenu (à noter qu’il était de 210 F CFA).

En effet, il demandera dans la note au ministre de l’Agriculture «de veiller, en relation avec l'administration territoriale et tous les services compétents de l'Etat, à l'application rigoureuse des prix au producteur officiellement fixés pour l'arachide et au suivi adéquat des opérations de collecte, de financement et de paiement». Cela, tout en invitant les acteurs à veiller au bon déroulement de ladite campagne de commercialisation des produits agricoles sur l’ensemble du territoire agricole.

DURCISSEMENT DES PEINES CONTRE LES VIOLEURS ET PEDOPHILES AU SENEGAL : Macky Sall vote la perpétuité

Que les «violeurs» et «pédophiles» se le tiennent pour dit ! Le président Macky Sall et son gouvernement ne lésineront pas sur les moyens pour leur faire payer leur éventuel forfait. C’est en substance ce qu’on peut retenir de la loi examinée et adoptée en conseil des ministres hier, mercredi 27 novembre. En effet, des sanctions lourdes sont prévues contre les auteurs de viol et pédophilie. «Le projet de loi modifiant la loi n° 65-60 du 21 juillet 1965 portant Code pénal avec des chapitres visant à durcir la répression du viol et de la pédophilie et des sanctions pouvant aller jusqu’à la réclusion criminelle à perpétuité», lit-on dans le communiqué du Conseil des ministres d’hier, mercredi 27 novembre. Ainsi donc, les organisations pour la défense des droits des femmes peuvent crier victoire après le durcissement de la peine contre ces crimes.

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