Kahone, ancienne capitale du Saloum : Passé-présent d’une ville pluricentenaire

07 - Novembre - 2016

Kahone, ancienne capitale du Saloum : Passé-présent d’une ville pluricentenaire

Héritier d’un passé de près de sept siècles, Kahone constitue, à elle seule, les pages d’un livre d’histoire à ciel ouvert. Hier, ancienne capitale du royaume du Saloum, cette ville carrefour située dans le bassin arachidier refuse de lire son avenir au passé. Elle a retrouvé l’espoir et affiche un autre visage. Aujourd’hui, Kahone est promise à un bel avenir où la culture pourra jouer un rôle de premier plan dans son développement durable.

Celui qui ne maîtrise pas très bien l’histoire de Kahone ne peut pas imaginer que cette ville, plongée dans l’anonymat, a écrit l’une des plus belles pages de l’histoire du Saloum. Mais au contact des mémoires vivantes de cette localité, on se rend bien vite compte que son passé historique est très riche. De l’intronisation du premier Buur Saloum, Mbégane Ndour, en 1493, à aujourd’hui, Kahone a connu une expansion fulgurante, sa population a augmenté et de nouvelles implantations ont vu le jour.

Une ville, près de sept siècles d’histoire !
Située à quelques jets de pierres de Kaolack, la commune de Kahone, ancienne capitale du Saloum, reste une ville très ancienne avec près de 700 ans d’histoire. Kahone qui a connu les aléas de l’histoire riche et mouvementée du royaume du Saloum, concentre le plus grand nombre de monuments historiques, témoins d’un riche passé. Une flânerie dans le cœur historique de la ville se transforme en un voyage dans le temps. De sa création à 1969, quarante-neuf Buur Saloum se sont succédé au trône. Mais avec l’avènement de l’indépendance, Kahone est presque tombée dans l’oubli, vivant pendant plusieurs décennies, dans l’ombre de sa grande voisine : Kaolack.

Traversée par la route nationale n° 1, cette ville qui couvre une superficie de 25 km2 avec une population de plus de 15.000 habitants, jouit d’une position privilégiée. Une fois les pieds à terre, le visiteur découvre une ville paisible, mais en pleine renaissance. Premiers symboles de la modernisation de Kahone érigée en commune en 1996 : les équipements ont sonné le glas à cette allure villageoise restée longtemps collée à la peau de cette ville. Selon le maire, Ousseynou Senghor, en place depuis 2009, son équipe œuvre, sans relâche, pour la prospérité de la ville.

Beaucoup de changements ont également été notés, notamment sur le plan socioéconomique, des infrastructures de base, de l’éducation, de la santé, de l’électrification, de l’accès à l’eau. Selon le maire, la renaissance de Kahone était perceptible vers les années 1996 et 1997, mais le décollage s’est réellement fait ressentir en 2009. « La ville a grandi très vite et a connu une expansion démographique galopante. Des quartiers comme Kanda ont doublé leur population en cinq ans. C’est étonnant du fait des extensions concernant les lotissements, car Kaolack ne disposant plus de terres, tout le monde se rue vers Kahone qui est devenue une véritable terre d’accueil », explique le maire Ousseynou Senghor. Selon lui, Kahone s’est totalement urbanisée du fait de sa proximité avec Kaolack. Même si, soutient-il, la proximité avec Kaolack n’apporte pas grand-chose à Kahone. Malgré cette renaissance, le maire reconnait que les défis sont nombreux. Sur la liste, figure la construction d’un lycée digne de ce nom, mais aussi d’un poste de santé. « Kahone est devenue très grand. On est très proche de Kaolack, mais avec cette population, on a besoin d’un centre de santé de référence avec le soutien des pouvoirs publics », plaide-t-il.

Guy Ndiouli, symbole du royaume
Kahone Gouye NdioulyGuy Ndiouli (le baobab des circoncis) occupe une place centrale dans l’histoire, la culture et la tradition du Saloum. Tous les rois du Saloum, sans exception, ont été intronisés à Guy Ndiouli. « Le promu Buur Saloum, après quelques épreuves comme le tas de sable, venait vers le baobab. Il y avait une branche oblique qu’il devait monter sans s’appuyer nulle part. Le nombre de pas franchis sur le trône équivalait au nombre d’années de règne », explique Cheikh Mbaye, actuel « Ngarandou » du Saloum sous le règne de Buur Saloum Mbaye Badiane. Selon lui, le huitième Buur Saloum, Maléotane Diouf, a le plus duré au pouvoir avec 45 ans de règne et Socé Bigué Ndiaye, trente sixième roi, a eu le règne le plus court avec seize jours. « Ce n’était pas n’importe qui, qui était intronisé Buur Saloum. En plus d’être descendant de la lignée des Guélewars, le promu Buur devait aussi être une tête », précise-t-il.

Guy Ndiouli était la place où le Buur Saloum organisait les cérémonies de circoncision. À l’époque, indique M. Mbaye, les circoncisions ne se faisaient pas n’importe comment. C’est le Buur Saloum qui donnait l’autorisation. Et il le faisait périodiquement. « Il regroupait tous les adolescents à Guy Ndiouli pour qu’ils subissent l’épreuve de circoncision. Après, on les gardait là-bas des mois pour leur inculquer certaines valeurs comme le civisme, la bravoure, mais aussi le métier des armes parce que les attaques étaient nombreuses à l’époque. Et ces adolescents devaient plus tard être les défenseurs du royaume », fait-il savoir. Guy Ndiouli a également été le théâtre d’une grande bataille appelée « dimansou Guy Ndiouli », qui opposaen 1862 Macodou Birama Fall du Cayor (un damel déchu) et son fils, le buur Saloum, Samba Laobé. « C’est pourquoi, aujourd’hui, c’est un grand symbole. Nous Saloum Saloum, qui connaissons bien l’histoire de cet arbre, allons très souvent nous ressourcer là-bas », assure-t-il.

Guy Guewel, une fierté pour les griots
Il n’y a pas que Guy Ndiouli à Kahone. Guy Guewel fait aussi partie de l’histoire. C’était le cimetière des « pares », illustres griots de la cour royale. Selon M. Mbaye, Wal Boumy, frère du Buur Saloum Latmingué Diélène Ndiaye, avait une affection vis-à-vis de son griot Mbathie Ndiaye. « À la mort de ce dernier, il n’a pas voulu qu’on l’enterre parce qu’il ne voulait pas être nostalgique. Il a donc préféré creuser le tronc d’un baobab pour mettre son griot à l’intérieur. Chaque fois qu’il avait envie de le voir, il venait se ressourcer et repartir. C’est ce qui a fait Guy Guéwél », raconte M. Mbaye. Selon lui, beaucoup de griots qui étaient considérés comme des personnages importants du royaume étaient enterrés dans cet arbre, mais avec l’islamisation, précise-t-il, ces pratiques ont disparu. « Bien que nous consolidions cet acquis historique, nous sommes des musulmans à part entière », souligne-t-il.

Un Gamou qui attend l’implication de ses fils
Kahone, c’est aussi son gamou initié sous le règne du Buur Saloum Latmingué Diélène Ndiaye. Cet évènement qui reçoit, chaque année, pendant trois jours, des milliers de personnes était organisé à chaque approche de l’hivernage. « L’idée principale était de prier pour un bon hivernage, des récoltes abondantes, mais c’était aussi la période où le Buur Saloum devait procéder à l’évaluation de son royaume. C’était comme une sorte de conseil des ministres », explique M. Mbaye. « Aujourd’hui, le gamou vise à sauvegarder l’histoire de Kahone. Pour que cette culture et cette tradition ne s’envolent, il faut des gens qui soient debout, dynamiques, très organisés pour consolider les acquis », affirme-t-il. El Hadji Ousmane Sarr, responsable de l’organisation de ce gamou, a déploré la mauvaise interprétation de l’évènement. « Le gamou n’est pas un moment de réjouissances. C’est un évènement qui nous permet de faire revivre l’histoire. A chaque édition, on organise un panel avec une famille qui parle de l’histoire de ce Buur. C’est aussi une occasion pour permettre aux jeunes de connaitre l’histoire de leur terroir », indique-t-il. Selon lui, beaucoup de valeurs se perdent aujourd’hui avec la modernité. « On est envahi par l’Occident alors que nous avons nos propres valeurs. À travers cette manifestation, qui n’est pas une fête païenne, nous parvenons à faire un retour aux sources. Nous profitons aussi de ce gamou pour introniser les nouveaux dignitaires », précise-t-il. En 2012, le soutien de l’État était bien senti, mais depuis, plus rien. M. Sarr a ainsi invité les cadres du Saloum à s’impliquer davantage dans l’organisation du Penc. « Il y a de la volonté et des personnes qui sont capables de tenir ce Penc à la hauteur de nos ambitions, mais ils ne doivent donc pas attendre à ce qu’on leur lance un appel. Ils doivent s’impliquer volontairement », indique M. Sarr.

Un riche patrimoine à revaloriser
Kahone Residence RoyaleKahone offre un témoignage flamboyant de son passé. Mais aujourd’hui, voir Kahone c’est découvrir une ville qui souffre du dépérissement de son patrimoine. Conscients de son inestimable valeur et de l’importance de sa revalorisation, les fils de la localité s’en préoccupent profondément et demandent l’appui des pouvoirs publics.

Kahone est une terre riche d’histoires, avec un patrimoine qui demeure le témoignage vivant des traditions séculaires. Selon Cheikh Mbaye, l’objectif de Pencum Saloum est de préserver cet acquis culturel, mais le soutien fait défaut. « L’organisation interne actuelle du Saloum n’existe nulle part. Nous n’avons pas perdu nos repères et nous faisons tout pour sauvegarder ce qui existait auparavant, malheureusement, l’État ne suit pas », soutient-il. Pour M. Mbaye, les chantiers sont nombreux. « Il faut ressusciter Guy Ndiouli, la maison royale du dernier Buur Saloum en état de délabrement très avancé et qui pouvait être un écomusée, un lieu de mémoires que l’on peut visiter tout le temps ». Il y a aussi Mama Diana, le génie protecteur de Kahone, Mama Yumang qui est dans l’enceinte de l’hôtel Aldiana. « En allant à Kaolack vendre leurs canaris, les femmes passaient vers Mama Yumang et prenaient un petit bâton ou un bout de bois qu’elles jetaient là-bas pour solliciter des prières. Ces jets sont aujourd’hui devenus une montagne. Nous avons perdu tous ces repères parce que l’État ne s’est pas impliqué », déplore M. Mbaye. Selon lui, les populations de Kahone ne doivent pas céder au découragement. A son avis, la sauvegarde de tout ce patrimoine exige la mobilisation des moyens et la conjugaison des efforts des différents acteurs pour concrétiser ce projet. « Nous avons interpellé une bonne partie des ministres de la Culture qui se sont succédé au Sénégal, mais nous n’avons eu aucun retour. Il est grand temps que l’État jette un coup d’œil au Saloum pour nous aider à assurer la promotion culturelle de cet ancien royaume qui mérite d’être soutenu », fait-il savoir. Selon lui, la culture peut contribuer au développement de Kahone si l’État y met sa main.

El Hadji Ousmane Sarr est du même avis. Pour cet ancien gendarme à la retraite qui a intégré le Pencum Saloum, la culture du Saloum doit être vulgarisée. « Nous avons besoin de préserver l’histoire du Saloum, mais nous sommes conscients que nous avons des limites. C’est pour cette raison que nous invitons tous les fils du Saloum à s’impliquer pour relever les nombreux défis », note-t-il.

A l’origine des « djoung-djoung » !
C’est sous le règne de Latmingué Diélène Ndiaye, initiateur du gamou de Kahone, que les djoung-djoung du Saloum ont existé. Selon M. Mbaye, le Buur avait un griot qui s’appelait Mbathie Ndiaye. Ce dernier, se promenant un jour, avait rencontré un chasseur du nom de Konta Camara qui avait par-devers lui un tambour. «Chaque fois qu’il voulait aller à la chasse, il battait son tambour et les chiens, d’où qu’ils se trouvent, accouraient. Cela a impressionné le « pare », noble griot du Buur, qui est venu rendre compte au roi. Latmingué Diélène demanda à son griot de faire appeler le chasseur. Ce dernier, sachant qu’il allait recevoir la visite de Mbathie Ndiaye, avait rendu féroce ces chiens pour qu’à l’arrivée du pare, ils puissent l’attaquer.

Le griot du Buur qui détenait un pouvoir mystique avait déjoué tous ses plans. À son arrivée, tous les chiens se sont couchés. Aussitôt, le chasseur a compris que l’envoyé du Buur Saloum était un grand homme », explique M. Mbaye. C’est ainsi, poursuit-il, que le chasseur a accepté de le recevoir et de partir répondre à l’invite du roi. À son arrivée, le Buur Saloum lui a posé des questions à propos de son tambour. « C’est alors qu’il lui confia que le tambour s’appelle « dounou », ce nom en bambara a été déformé et a entrainé le nom de « djoung-djoung » », éclaire M. Mbaye. « Le Buur Saloum demanda alors au chasseur de le lui léguer et il accepta sans rechigner. C’est à partir de ce jour que les « djoung-djoung » du Saloum ont été initié », soutient-il.

Selon M. Mbaye, le Buur Saloum qui avait élu domicile à Latmingué avait confié les commandes de Kahone à son frère Wal Boumy. Ce dernier était tellement séduit par les « djoung-djoung » qu’il ne pouvait pas dormir ni se réveiller sans entendre le son des « djoung-djoung ». L’ayant compris, son grand frère envoyait chaque matin les instruments de Latmingué à Kahone pour assouvir les caprices de son jeune frère. « Comme cela était extrêmement éprouvant, le Buur Saloum avait trouvé une solution en éclatant le dispositif des « djoung-djoung » en deux. L’un devant rester à Kahone et l’autre à Latmingué. Ainsi, Wal Boumy avait la possibilité d’entendre les « djoung-djoung » quand il le souhaitait », rapporte-t-il.

Les griots, dit-il, avaient tendance, en chantant ses louanges, de dire « Wal Boumy Diélène Ndiaye sou namé « djoung-djoung » lak day » (si Wal Boumy Diélène Ndiaye a envie d’entendre les « djoung-djoung », il déclenchait un feu de brousse). Même dans sa tombe, raconte M. Mbaye, quand Wal Boumy avait envie d’entendre le « djoung-djoung », le feu jaillissait en évolution vers Kahone. « Seul le son des « djoung-djoung » pouvait éteindre cet incendie. Les vieux montaient alors les chevaux, arboraient les instruments en direction du feu qui s’éteignait rapidement ».
PORTRAIT : CHEIKH MBAYE, ACTUEL « NGARANDOU » ET MÉMOIRE VIVANTE DU SALOUM
Kahone Cheikh MbayeNé en 1953, à Kahone, Cheikh Mbaye est l’actuel « Ngarandou » du Saloum sous le règne de Buur Saloum Mbaye Badiane. Fils du vieux Garandou Mbaye, griot du Buur Saloum El Hadji Fodé Diouf, le dernier à occuper le trône de 1934 à 1969, cet infirmier de formation, historien à ses heures perdues, montre avec humilité son attachement à ses racines et sa fierté d’être acteur dans sa ville.

Malgré ses 63 ans, Cheikh Mbaye parait en avoir 50. Le sexagénaire est débordant d’énergie et généreux dans l’effort. D’un abord facile, il adore parler de sa culture et l’histoire de sa localité. Cheikh Mbaye n’a pas fait des études en histoire, mais, à force de fréquenter son père, il est devenu une mémoire vivante. « J’ai été élevé à côté de mon père qui était un grand historien. Il animait une émission à la Rts 5 et est décédé en 1985. J’ai essayé de suivre ses pas, mais sans jamais l’égaler. Ce n’est pas toujours évident puisqu’il détenait une connaissance extrêmement vaste sur le plan historique, culturel et traditionnel et il en faisait son propre métier », explique-t-il. Infirmier de son état, Cheikh Mbaye a touché à la politique et son cursus l’a amené à devenir premier adjoint au maire de Kahone de 1977 à 2009. « J’ai commencé à exercer le métier d’infirmier en 1970. Mais je n’avais pas le temps pour être tout le temps aux côtés de mon père. Je me suis tout de même efforcé à lui soutirer un peu de sa connaissance », indique-t-il.

Aujourd’hui, Cheikh Mbaye est l’actuel « Ngarandou » du Saloum sous le règne de Buur Saloum Mbaye Badiane qui se trouve présentement à Guinguinéo. Le « Ngarandou », explique-t-il, c’est le proche collaborateur du Buur Saloum, mais aussi son griot. « Le Buur Saloum ne voyageait jamais sans son « Ngarandou ». Il l’avait toujours à ses côtés et celui-ci détenait beaucoup de ses secrets », note-t-il. Dans le Saloum, fait savoir M. Mbaye, la royauté a commencé en 1493 avec le Buur Saloum Mbegane Ndour qui a fait 20 ans de règne. Mais avec l’accession du Sénégal à l’indépendance, le colonisateur a cédé une bonne partie sinon l’intégralité de son pouvoir aux autochtones, de sorte que la royauté a été complètement bannie. « Les chefs coutumiers ont remplacé les rois. Mais, ne voulant pas perdre leur histoire, les Saloum Saloum se sont réunis au tour d’une association dénommée Pencum Saloum dans les années 70. Le grand farba, El Hadji Malick Sarr, a été l’initiateur de cette restructuration du Saloum en Penc. Et le premier à avoir occupé la tête du trône est Momar Diarra Ndao, un ancien douanier à la retraite qui a été intronisé à Guy Ndiouli. À sa mort, le trône du Saloum était vacant. Des années après, les Kahonois se sont organisés et ont cotisé pour faire ressusciter le trône et le gamou. C’est à partir de ce moment que Mbaye Badiane, neveu direct du Buur Saloum Fodé Diouf, a été intronisé », relève-t-il. Aujourd’hui, Mbaye Badiane est le conseiller culturel du gouverneur de la région et est en train de faire son chemin pour gérer le patrimoine historique et culturel du Saloum ayant au tour de lui des chefs de province. À l’époque, précise M. Mbaye, le Saloum était constitué de 13 provinces, mais actuellement, six d’entre elles seulement fonctionnent. « Notre ambition est de restructurer et de redynamiser les sept autres provinces pour permettre au Saloum de retrouver son lustre d’antan », soutient-il.

Pour Cheikh Mbaye, il n’existe pas, au Sénégal, un royaume aussi important que celui du Saloum. « Vu l’histoire et l’importance du Saloum, il nous revient de nous organiser, d’être plus dynamiques afin que cette culture que nous ont léguée nos ancêtres puisse survivre pour la future génération ».

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